[Lecture] 50 nuances de Grey

Bonjour,

Je sais que j'ai un temps de retard sur tout le monde, mais jusqu'à aujourd'hui j'avais toujours refusé de lire ce bouquin.
Et puis Bad Axelle est passée par là, n'en disant que des louanges. Paraît qu'elle avait lu les trois sur deux semaines. Face à tant d'arguments, je me devais de braver mon dégoût et lire à mon tour, encouragée par Bad Axelle qui m'a prêté le tome 1.

Si vous avez un train de retard comme moi, voici le petit trailer de Amazon :
lorsque Anastasia Steele, étudiante en littérature, interviewe le richissime jeune chef d'entreprise Christian Grey, elle le trouve très séduisant mais profondément intimidant. Convaincue que leur rencontre a été désastreuse, elle tente de l'oublier - jusqu'à ce qu'il débarque dans le magasin où elle travaille et l'invite à un rendez-vous en tête-à-tête. 
Naïve et innocente, Ana ne se reconnaît pas dans son désir pour cet homme. Quand il la prévient de garder ses distances, cela ne fait que raviver son trouble.
Mais Grey est tourmenté par ses démons intérieurs, et consumé par le besoin de tout contrôler. Lorsqu'ils entament une liaison passionnée, Ana découvre ses propres désirs, ainsi que les secrets obscurs que Grey tient à dissimuler aux regards indiscrets...





Je m'installe confortablement avec un café et des gaufrettes, prends le livre en main et commence les premières pages.
Déjà, pendant 130 pages il ne se passe rien de bien génial. Anastasia ne fait que rêvasser sur le beau PDG, le coup classique. J'avais l'impression de lire du Barbara Cartland, le rose en moins.
Et puis d'un coup il y a de l'action, tellement irréaliste que je n'ai pas pu m'empêcher d'en rire avec Zhom. Ok, c'est passé de "livre d'amour pour ado" à "Harlequin porno".

"Contrat", "soumise", "dominant", on rentre enfin dans le vif du sujet. Sauf que moi le sujet bin il ne me fait pas rêver, même pas la moindre envie de sauter sauvagement sur Zhom. Je lis, les mots glissent sur moi sans même me donner l'ombre d'un frisson. Et pourtant je vais jusqu'au bout, si on veut critiquer autant avoir du grain à moudre.

Ca devrait être cru, glauque, interdit et pourtant c'est juste un mum porn pour housewife désespérée d'une Amérique puritaine se contentant de sexe par procuration.
Tellement edulcoré que je ne retrouve pas la même intensité que les récits de ce genre de sexualité qu'à pu me faire une vague copine il y a quelques années.

Je lirais pourtant la suite car je suis curieuse de nature, je veux savoir ce que ça va donner. Je verrais bien si ça monte en intensité. Enfin quoi qu'il en soit, ça se lit et ça fait un bon bouquin de vacances où on ne se prend pas la tête ^^

Bonne journée !